Après le livre est le résultat, sous forme de documentaire amateur, d’une enquête sur la présence d’André Gide autour du monde lors d’un voyage au long cours indépendant.
Un Journal de bord a été publié en 2019 chez Orizons (Paris). Il brosse le portrait éphémère d’un écrivain du 20e siècle par le 21e siècle, regroupant impressions, entretiens, recherches et photographies.
Si vous souhaitez être informé de la possibilité de diffuser le film : ambre.philippe.fcg[at]gmail.com
Pour lire un article détaillé sur le projet :
Ambre Fuentes, « Gide à la mode ? », BAAG, no 187/188, juillet-octobre 2015, p. 119.
Le 11 janvier 2014, j’écris à Ann Downer, qui me réponds dans la journée au sujet de la citation de Gide qui accompagne son profil sur le site de l’université de Washington : “Education is freedom”.
So, though I’ve never thought about your questions before, I do think literature can be part of a social movement. It enhances imagination, exposes people to what is possible, motivates, explains, questions. I think literature is greatly neglected in education now, making the experience of education more one dimensional without it. Literature is highly valuable in public health and health, yes, but you seldom see its inclusion. I used to teach a class called AIDS and the Arts, using poetry, movies, art, etc. to show the various dimensions of the AIDS experience. This was before antiretroviral drugs came on the market, and death was a common theme associated with it. Though people liked the class, I didn’t teach it beyond two years. Most of the healthcare workers who took it had little time to consider things from these various and valuable points of view when the study of medicine and nurse was so demanding of their time. Even my public health students had trouble choosing the class in competition with requirements.
Anyway, I’m sorry I don’t know more about Gide, but I will take the time to learn now that you’ve written to me. And thanks for asking my opinion. A very pleasing surprise. My best regards to you. Ann »
Ambre Fuentes
Je suis la réalisatrice de ce documentaire, avec lequel je me suis lancée dans une aventure toute nouvelle, celle de la collecte d’informations, de la prise d’image et de son, et du montage. Mon “domaine” avant ça ? Le graphisme, l’écriture et l’édition.
Loïc Fuentes
Il a voyagé avec moi et conçu les sous-titrages du film.
Peter Schnyder
Président de la fondation Catherine Gide, c’est grâce à lui que le projet a vu le jour.
Hugo Rivero
Argentin, il m’a aidé pour la voix espagnole.
Aurélie Lionard
Elle est la voix anglophone du film.
Elizabeth Rush
Traductrice, elle a relu et corrigé le sous-titrage, et traduit le film en anglais.
Photo 1 : © Raphaël Dupouy
Photos 2 à 6 : © Ambre Fuentes
Quelle place la littérature occupe-t-elle dans nos vies ? En prenant l’exemple d’André Gide, une « référence », un auteur « classique » dont on parle de façon récurrente pour dire qu’ « on ne le lit plus », ce film retrace la façon dont nait, vit et meurt cycliquement l’idée du grand écrivain.
A-t-on besoin de lire Gide aujourd’hui ? Pendant plus d’un an, j’ai cherché à rencontrer ses lecteurs pour dessiner avec eux un portrait de celui qu’on a appelé le « contemporain capital ». Ce voyage m’a arbitrairement conduit en Espagne, au Portugal, en Amérique du Nord, en Amérique centrale, en Océanie et en Asie.
Après le livre est à la fois une découverte d’André Gide, un nouveau regard sur nos façons de lire et sur la façon dont un écrivain voyage et se transmet à travers les réseaux habituels ou les nouvelles technologies, et une quête de sens pour la forme littéraire, qui passe par une déconstruction de la négativité qui l’étouffe. Que peut la littérature ? Après le livre répond implicitement – par l’image – à cette question, en utilisant un élan gidien.